Dans un contexte de tensions persistantes en Afrique de l’Ouest, l’Organisation des Nations Unies (ONU) a exprimé son désir de voir renouer le dialogue entre l’Alliance des États du Sahel (AES) et la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
Cette initiative survient après le retrait récent du Burkina Faso, du Mali et du Niger de la CEDEAO, ces pays critiquant l’organisation pour son lien présumé avec la France et son inaction face aux crises sécuritaires. La situation appelle à une étude approfondie des relations entre ces deux blocs régionaux.
Lors d’une audience avec le Premier ministre malien, Abdoulaye Maïga, le représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU pour la région, Leonardo Santos Simão, a insisté sur l’importance d’établir un cadre de coopération.
L’urgence d’un dialogue constructif est renforcée par la décision de la CEDEAO de préserver les droits fondamentaux de la population, y compris la libre circulation, tout en mettant en place des structures pour gérer les relations avec les pays récemment retirés.
De son côté, l’AES a annoncé l’ouverture de ses frontières à la CEDEAO, tout en précisant qu’elle pourrait restreindre l’accès à certains individus jugés non souhaitables.
