Le président américain Donald Trump a récemment déclaré que les États-Unis prendraient le contrôle de la bande de Gaza, lors d’une conférence de presse conjointe avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
Cette annonce fait suite à sa suggestion de réinstaller les Palestiniens à l’extérieur de l’enclave, qu’il a qualifiée de « site en ruine et inhabitable ».
Trump a affirmé que son administration était prête à s’engager dans le démantèlement des infrastructures destructrices et à promouvoir des initiatives de développement économique destinées à générer un nombre important d’emplois et de logements pour la population locale.
Cependant, cette proposition controversée a rapidement attiré des critiques, de nombreux observateurs y voyant une forme de nettoyage ethnique et un crime de guerre.
Les nations voisines, y compris la Jordanie et l’Égypte, ainsi que plusieurs pays européens comme le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne, ont fermement rejeté le projet de relocalisation des Palestiniens.
Trump, quant à lui, a exprimé sa conviction que cette initiative pourrait transformer Gaza en une « Riviera du Moyen-Orient », tout en affirmant que le monde entier pourrait également résider dans cette région, ce qui soulève des questions quant aux droits des Palestiniens restants.
