L’ancienne ministre des Finances du Canada, Chrystia Freeland, a annoncé son intention de se porter candidate à la succession de Justin Trudeau à la direction du Parti libéral.
Sa démission en tant que vice-Première ministre a joué un rôle crucial dans la chute du gouvernement Trudeau, une décision motivée par son désaccord avec la stratégie de l’actuel Premier ministre, notamment face aux menaces de droits de douane de Donald Trump.
Dans une déclaration parue dans Le Devoir et Toronto Star, Freeland évoque sa passion pour le pays et préconise une réponse musclée aux agressions commerciales américaines, rappelant l’importance du marché canadien pour l’économie des États-Unis.
Âgée de 56 ans, Chrystia Freeland, à la réputation solidement établie en tant qu’ancienne journaliste et négociatrice de l’Accord de libre-échange nord-américain, n’est pas en bons termes avec Donald Trump, qui n’hésite pas à exprimer son désamour à son égard.
Convaincue de ses capacités à obtenir un bon accord pour le Canada, elle prévoit de lancer officiellement sa campagne ce dimanche, juste avant le retour de Trump à la Maison Blanche, un contexte qui marquera sûrement le début d’un débat politique intense au sein du pays.
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