Les députés sud-coréens ont voté, ce 27 décembre, pour destituer Han Duck-soo, qui assumait les fonctions de président par intérim et de Premier ministre.
Ce vote a été motivé par des accusations selon lesquelles il aurait « activement participé à l’insurrection » en lien avec une tentative avortée de son prédécesseur, Yoon Suk-yeol, de déclarer la loi martiale.
Le vote a eu lieu dans une ambiance tendue, culminant avec 192 voix en faveur de la destitution, bien que la méthode d’exécution de cette procédure ait été l’objet de débats acharnés, notamment sur les exigences nécessaires pour des fonctions aussi élevées.
Dans cette situation complexe, la Constitution sud-coréenne stipule qu’une majorité simple est suffisante pour destituer un Premier ministre, tandis qu’un quorum de 200 voix est requis pour le président. Le Parti démocrate, principal parti d’opposition, détient 170 sièges à l’Assemblée nationale, lui permettant théoriquement de destituer Han Duck-soo sans l’appui des autres partis.
Cependant, le Parti du Pouvoir du Peuple, conservateur et au pouvoir, a tenté d’imposer des contraintes supplémentaires, ce qui a entraîné des tensions et des protestations au sein de l’Assemblée. La décision finale sur cette destitution incombe maintenant à la Cour constitutionnelle, qui doit confirmer ou infirmer le vote.
