Onze opposants politiques maliens, détenus depuis juin pour participation à une réunion jugée illégale, ont été libérés provisoirement le 5 décembre.
Parmi eux, plusieurs anciens ministres. Cette libération, saluée comme un geste d’apaisement par certains, intervient dans un contexte de vives tensions entre la junte militaire au pouvoir et l’opposition. Un ancien Premier ministre, ayant joué un rôle de médiateur, a interprété cette décision comme un signe de décrispation politique et une étape vers la réconciliation nationale souhaitée par la junte.
Les proches des libérés ont confirmé leur état de santé satisfaisant, malgré les conditions de détention. La libération, bien que provisoire, intervient alors que l’opposition réclame un retour à l’ordre constitutionnel et des élections transparentes.
Cette décision marque un tournant potentiel dans la crise politique qui secoue le Mali depuis le coup d’État de 2020, ouvrant peut-être la voie à un dialogue entre les différentes parties.
