Dans un discours prononcé le 1er décembre, le président tchadien Mahamat Idriss Deby Itno a expliqué comment la décision de mettre fin à la coopération militaire avec la France reflète une volonté affirmée de renforcer l’indépendance nationale du Tchad.
Ce choix, présenté comme un « acte souverain », représente un changement significatif dans les relations entre les deux nations, survenant dans un contexte où le pays souhaite redéfinir ses partenariats stratégiques.
Bien que cette décision ait été annoncée brusquement, surprenant notamment le ministre français des Affaires étrangères présent à N’Djaména peu avant, le président Deby a promis que cette rupture se ferait dans le respect des engagements contractuels, tout en maintenant un dialogue constructif avec Paris.
Cette rupture soulève des interrogations sur l’avenir des relations franco-tchadiennes et les répercussions potentielles sur la sécurité régionale. Le gouvernement tchadien justifie cette décision par la nécessité d’affirmer son autonomie face à des défis sécuritaires croissants, dont l’émergence de groupes armés dans la région.
Alors que le Tchad se heurte à des enjeux complexes, il devra explorer d’autres voies pour garantir sa stabilité et sa sécurité sans l’appui militaire français, posant ainsi la question de la stratégie à adopter face aux menaces qui pèsent sur le pays.
