L’Afrique du Sud a pris la décision de rétablir la fermeture de sa frontière avec le Mozambique en réponse à l’augmentation des violences post-électorales qui secouent le pays voisin.
Cette annonce survient après une phase de réouverture partielle, illustrant l’escalade de la situation depuis le début des manifestations, fin octobre. Selon Amnesty International, les affrontements entre les forces de l’ordre et les habitants ont déjà coûté la vie à au moins 20 personnes, provoquant de nombreuses blessures et arrestations.
Pour protéger ses citoyens et éviter la propagation des troubles, le gouvernement sud-africain a recommandé à ses ressortissants de retarder leurs déplacements non essentiels vers le Mozambique.
En réponse à la contestation des résultats de l’élection présidentielle, où le parti au pouvoir Frelimo a été accusé de fraude, les autorités mozambicaines ont également menacé d’intervenir militairement pour contenir les manifestations.
Cette fermeture des frontières impacte significativement les échanges commerciaux et les mouvements de personnes entre l’Afrique du Sud et le Mozambique, exacerbant ainsi les tensions existantes.
