Lomé Actu, 24 octobre 2024- À trois semaines des élections législatives à Maurice, un scandale d’écoutes téléphoniques ébranle la campagne électorale.
Des enregistrements publiés anonymement sur les réseaux sociaux révèlent une surveillance généralisée touchant des personnalités de tous bords : des ministres, opposants, avocats, journalistes et même des diplomates étrangers.
Ces enregistrements, qui semblent authentifiés par les personnes concernées, ont provoqué un tollé et mis le gouvernement sous pression. Le gouvernement, dirigé par Pravind Jugnauth, nie toute implication dans ces écoutes et évoque des manipulations numériques.
Cependant, l’authenticité des enregistrements est corroborée par la parfaite maîtrise du créole mauricien et du bhojpuri, ainsi que par la reconnaissance publique de leur voix par plusieurs personnes écoutées.
Le scandale s’est intensifié avec la publication d’un enregistrement du commissaire de police, Anil Kumar Dip, tenant des propos discriminatoires envers les catholiques et les musulmans, ce qui a suscité l’indignation de l’Église et des associations musulmanes.
Ces révélations interviennent à un moment crucial de la campagne électorale, et risquent de modifier le paysage politique mauricien.
