Lomé Actu, 10 octobre 2024- L’Organisation ivoirienne des droits de l’homme (OIDH) a récemment adressé une lettre ouverte au procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Karim Khan, demandant des éclaircissements sur l’avancement des enquêtes liées aux crises de 2002 et 2010 en Côte d’Ivoire.
Le président de l’OIDH, Eric-Aimé Semien, exprime ses inquiétudes concernant la lenteur des procédures, soulignant que la Côte d’Ivoire semble être négligée par rapport à d’autres crises de violence survenues plus récemment dans le monde. À l’approche des élections de 2025, il est crucial selon lui que les résultats des enquêtes soient rendus publics pour permettre aux victimes d’obtenir justice et pour éclaircir l’histoire de ces événements tragiques.
Semien insiste sur l’importance des résultats de ces enquêtes, qui, selon lui, sont fondamentaux non seulement pour les victimes mais aussi pour la mémoire collective ivoirienne. Bien qu’il note le manque de progrès tangible, il reste optimiste quant à l’issue des enquêtes, soulignant la nécessité d’un bilan sur les actes de violence qui ont marqué le pays.
Alors que la CPI prévoit de fermer son bureau en Côte d’Ivoire en 2025, le président de l’OIDH exhorte la communauté internationale à ne pas oublier les réalités ivoiriennes et à veiller à ce que justice soit faite.
