Lomé Actu, 12 août 2024- À l’occasion de la célébration des 64 ans d’indépendance du Tchad, le président Mahamat Idriss Déby Itno a fait une promesse à la population.
Il a lancé un appel à la lutte contre la corruption tout en promettant une politique de tolérance zéro contre les détournements de fonds publics. Cette déclaration a été accueillie avec un certain scepticisme par la société civile tchadienne, qui exige des actes concrets de la part du gouvernement.
De nombreux citoyens tchadiens estiment que la corruption est un fléau qui gangrène les institutions gouvernementales et qu’il est essentiel de commencer par assainir cet environnement avant de s’attaquer à la corruption au sein de la population. Des experts comme le Pr Ahmat Mahamat Hassan, ancien ministre de la Justice, mettent l’accent sur la nécessité de lutter contre l’impunité, qui est considérée comme la principale cause de la corruption au Tchad.
Bien que des textes juridiques et des institutions de lutte contre la corruption aient été mis en place, le Tchad reste classé parmi les pays les plus corrompus au monde selon l’ONG Transparency International, ce qui souligne l’importance de passer des paroles aux actes pour lutter efficacement contre ce fléau.
