Lomé Actu, 25 juillet 2024- Le dixième anniversaire de l’Union pour le Renouveau Centrafricain (Urca), un parti d’opposition important en Centrafrique, a été marqué par une déclaration fracassante de son président, Anicet Georges Dologuélé.
Il a réclamé un remaniement radical de la Constitution adoptée en août 2023 tout en dénonçant des articles qu’il juge « divisifs » et menaçant l’État de droit. Il a notamment dénoncé les dispositions relatives à la double nationalité, estimant qu’elles visent à l’empêcher de se présenter aux élections.
Dologuélé a également accusé l’Autorité nationale des élections et le Conseil constitutionnel d’être sous l’influence du pouvoir, les rendant incapables de garantir des élections justes et transparentes. Il a annoncé que l’Urca ne participerait pas aux prochaines élections municipales en octobre 2024 et exige des réformes profondes de ces institutions avant toute participation.
Cette position a provoqué un débat houleux, l’Autorité nationale des élections affirmant son indépendance et le gouvernement défendant la nouvelle Constitution et appelant à l’unité nationale.