Scandale : Un jeune risque la prison pour ajout d’une diplomate dans un groupe de s€xe sur WhatsApp

Lomé Actu, 15 juillet 2024 – La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) est aux prises avec un dossier sensible impliquant une ancienne diplomate et des allégations de harcèlement en ligne à l’encontre d’un jeune homme.

Le jeudi 11 juillet 2024, le procureur de la République a recommandé avec force une peine de douze mois de prison à l’encontre d’un jeune homme accusé d’avoir ajouté à plusieurs reprises un ancien ambassadeur du Bénin à un groupe WhatsApp à contenu explicitement sexuel.

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L’accusation portée contre l’accusé est « harcèlement via un système de communication« , une infraction grave. L’affaire a été révélée à la suite d’une plainte déposée par la victime, qui a déclaré avoir été ajoutée au groupe contre son gré et, malgré de nombreuses tentatives de sortie, s’est retrouvée systématiquement réintégrée par l’accusé.

Douze mois de prison et une amende requis contre le jeune homme

Comme le rapporte le média local Banouto, l’enquête a pris une tournure dramatique lorsque les autorités ont analysé le téléphone de l’accusé. L’investigation numérique a révélé une multitude de messages explicites, notamment des offres de « baisers gratuits » et l’utilisation de termes spécifiques comme « Djagbavivi », qui semblaient avoir une signification dans le contexte des activités du groupe.

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Face à ces éléments de preuve, le ministère public n’a pas hésité et a réclamé une sanction sévère. Outre la peine de douze mois de prison proposée, une amende de 500 000 FCFA a également été recommandée.

La défense, dirigée par Maître Télesphore Dikpo, a adopté une stratégie consistant à plaider l’ignorance au nom de son client. Dikpo a fait valoir que le jeune homme ignorait le statut d’ancienne ambassadrice du Bénin de la victime, suggérant que ce manque de connaissances devrait être pris en compte dans les délibérations de la cour. À la lumière de cela, la défense a demandé une libération fondée sur le bénéfice du doute.

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Le public béninois attend donc la décision du tribunal, prévue pour le 31 octobre 2024.

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