Lomé Actu, 03 juillet 2024 – L’Association des clubs de football amateur du Cameroun (ACFAC) a lancé une attaque sévère contre la présidence de Samuel Eto’o de la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT).
L’organisation affirme avoir découvert des preuves selon lesquelles la légende du football possède la nationalité espagnole, une révélation qui pourrait avoir de lourdes conséquences pour le football camerounais.
L’ACFAC, par la voix de son président Henri Balla Ongolo, a déclaré qu’après une enquête prolongée, elle avait obtenu des « preuves irréfutables » suggérant qu’Eto’o avait acquis la nationalité espagnole le 1er octobre 2007. Cette acquisition, affirment-ils, a conduit à une renonciation automatique à sa nationalité camerounaise. citoyenneté selon les lois du pays.
Ces allégations ont un poids non négligeable puisque le règlement de la FECAFOOT stipule que seules les personnes possédant uniquement la nationalité camerounaise sont éligibles à la présidence de la fédération. Les affirmations de l’ACFAC, si elles s’avèrent vraies, pourraient non seulement mettre fin au mandat d’Eto’o, mais également entraîner des sanctions financières substantielles.
Dans sa déclaration, l’ACFAC a appelé à une action immédiate : La suspension temporaire d’Eto’o de son rôle de président de la FECAFOOT dans l’attente d’une enquête plus approfondie, une demande d’Eto’o de verser des dommages et intérêts d’un montant de 20 milliards de francs CFA (environ 30 millions d’euros) à la FECAFOOT et le retour de tous les avantages qu’Eto’o a reçus depuis son élection à la présidence.
Cette évolution s’ajoute à la liste croissante des controverses entourant la direction d’Eto’o à la FECAFOOT. L’ancien attaquant de Barcelone et de l’Inter Milan, qui a pris ses fonctions en décembre 2021, a fait face à divers défis et critiques au cours de son mandat.
