La succion du pouce est une habitude infantile courante qui apaise souvent les enfants en bas âge. Cependant, peu de gens réalisent les effets nocifs que cette habitude peut avoir sur la santé bucco-dentaire et le développement de l’enfant. En effet, la succion prolongée du pouce peut entraîner un certain nombre de problèmes.
Dans cet article, la rédaction de Lomé Actu s’est chargée de vous relever quelques effets nocifs de la succion du pouce que vous ne connaissiez probablement pas.
Abîme vos dents
La succion prolongée du pouce peut exercer une pression constante sur les dents, ce qui peut entraîner des problèmes dentaires tels que le déplacement des dents, des dommages à l’émail et des malocclusions. Les enfants qui sucent leur pouce régulièrement sont donc plus susceptibles de nécessiter un traitement orthodontique plus tard.
Problèmes d’élocution
La succion du pouce peut affecter le développement normal des muscles de la langue et de la bouche, ce qui peut entraîner des difficultés d’élocution. Les enfants qui sucent leur pouce peuvent avoir du mal à prononcer correctement certains sons et à former des mots de manière claire.
Jonglerie avec la mâchoire
La succion du pouce peut également exercer une pression sur la mâchoire, ce qui peut entraîner des problèmes articulaires tels que des douleurs et des difficultés à ouvrir et fermer la bouche. Cette surutilisation de la mâchoire peut également entraîner des maux de tête et des tensions dans la région du visage.
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Problèmes de peau et d’ongles
En suçant leur pouce, les enfants sont exposés à un risque accru d’infections cutanées autour de la bouche en raison de l’humidité et des bactéries qui peuvent s’accumuler. De plus, la succion du pouce peut entraîner des problèmes d’ongles tels que l’ongle incarné ou la déformation des ongles.
Perspectives psychologiques
La succion du pouce peut avoir des répercussions sur le développement émotionnel et social de l’enfant. Ce comportement peut être perçu comme une forme de réconfort ou de distraction face au stress ou à l’anxiété. Cependant, si cette habitude persiste au-delà de l’enfance, elle peut être source de complexes, de gêne sociale et d’un sentiment de dépendance.