1er mai : Un jour férié… mais pas pour tout le monde ! Voici ceux qui doivent travailler

En France, la loi interdit en principe aux employeurs de faire travailler leurs salariés le 1er mai, jour férié et chômé, avec maintien du salaire. Cette règle est strictement encadrée par le Code du travail, et tout manquement peut entraîner une amende de 750 euros par salarié, voire 1 500 euros si le travailleur est mineur.

L’an dernier, plusieurs boulangers et fleuristes ont été sanctionnés pour avoir ouvert leurs commerces ce jour-là. Toutefois, des dérogations existent pour les entreprises dont l’activité ne peut être interrompue, notamment dans les secteurs des hôpitaux ou des transports publics.

Ces salariés eux travaillent avec une rémunération doublée en compensation. Toutefois, le cadre juridique reste flou quant aux critères précis permettant ces exceptions, ce qui suscite des débats, notamment parmi les boulangers.

Certains estiment qu’une boulangerie desservant des établissements essentiels (comme des hôpitaux ou des Ehpad) devrait pouvoir fonctionner le 1er mai.

Des discussions sont en cours entre la Confédération des boulangers et le ministère du Travail, où la ministre Catherine Vautrin s’est dite favorable à une évolution de la loi pour permettre plus de flexibilité, à condition que le travail soit volontaire et rémunéré à hauteur.

Par ailleurs, une proposition de loi visant à autoriser les commerces déjà ouverts le dimanche à fonctionner aussi le 1er mai a été déposée, soutenue par le gouvernement mais contestée par la CGT. Un récent jugement ayant relaxé des boulangers sanctionnés illustre la tendance à envisager une certaine tolérance lorsqu’il s’agit de travail volontaire.

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